Audrey Pinatel
Alfred Adler, psychanalyste autrichien, a mis en lumière que les traumas vécus dans l’enfance sont à l’origine des problématiques adultes, et l’importance d’agir dès l’enfance. Inspirées par ses travaux, les Dr Jane Nelsen et Lynn Lott ont développé un programme de formation à la discipline positive aux États-Unis, dans les années 1980.
Le parentage positif englobe les habiletés, les compétences et les comportements de parentage. Ce terme de parentage s’adresse aussi bien aux parents qu’aux professionnels en relation avec les enfants. Le mot positif comprend les pratiques qui vont accompagner positivement le développement du cerveau de l’enfant.
La parentalité positive est basée sur l’écoute des émotions de l’enfant et sur la compréhension de ses besoins, elle privilégie l’échange et la communication. C’est une méthode d’éducation bienveillante.
Elle s’appuie sur la théorie de l’attachement, développée par John Bowlby, psychiatre et psychanalyste anglais, sur les neurosciences et les droits de l’enfant. La parentalité positive pense en termes de besoins, d’étapes de développement et de maturation du cerveau.
Elle n’est ni laxiste, ni autoritaire, elle propose aux parents d’être à l’écoute des besoins de l’enfant pour mieux les satisfaire, tout en respectant leurs propres besoins.
